Après l'horreur, l'espoir "et que quelqu'un vous tende la main" de Carène Ponte


L'organisme de Ronchonchon fonctionne "sans conviction".
Il a troqué sa joie et son humour
contre de la tristesse et de l'incompréhension.
Tout a dérapé en quelques secondes.

Jean-Claude Carrière disait
"qu'un personnage ne peut nous toucher que
lorsque nous avons trouvé en lui... sa vulnérabilité".

Vulnérables, nous le sommes tous !
Malgré les armures qu'on se crée.

Il précise aussi que c'est notre fragilité qui nous rapproche les uns des autres
alors que le force nous en éloigne.

Pourtant, lorsque le choc est là,
que la sidération et le sentiment d'irréalité s'installent
comme pour repousser l'horreur de la nouvelle
le lien à l'autre, en son temps, va nous apporter la force de continuer.

L'organisme s'écroule, le sens des actions se perd
pour laisser la place à des mouvements vides, le temps du deuil.

En hommage à tous les anges dans ciel.



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