Une nounou d'enfer

 

Tout nous mène aux deux-nous.
Entre Kant et Sartre il faut choisir ! ou pas !

Pour Ronchonchon tout a commencé
lorsqu'il était encore un nourrain noué par des noucs,
des noucles et une nouette,  à sa nourrice, une ours mal léchée,
qui le nourrissait au nouasser de cochonous.

Il était en pleine période de nouure, au début de sa transformation,
là où l'on observe la nouaison, la formation des nous.
Il paraît qu'avec nounou se crée le premier pattern d'un nourrisson
d'être en "nous" et en-nous-mêmes.
Pour Ronchonchon, il semblait que son nous le gâte de douces saveurs...
Un petit goret était en construction, fier de se gaver,
embrassant sa destinée, une vie de nouba l'attendait avec impatience.
 

Pourtant, l'étable était gardée par des nouchis de Suidés.
Ronchonchon était intrigué par ces gros porcs.
Il avait entendu des histoires à leur sujet,
écrites par un nouvelliste obscur et nouakchottois,
expliquant que les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être
d'un certain point de vue
et pourtant elles ne sont que ce qu'elles sont au-delà des apparences...

 
Alors, un jour, Ronchonchon décida de cesser le gavage.
Comme tout jeune Babe qui se respecte, il cria haut et fort "ça m'a gavé !"
et il défonça l'étable pour aller voir ce qui se tramait
au-delà de ce que nounou lui avait raconté et promis : une nouba d'enfer...

Quelle nouille ! Comment a-t'il pu croire à cette nounounerie !
En effet, une nouba l'attendait dehors, mais aussi... l'enfer,
c'est les autres ?
 
Le dénouement de cette histoire, c'est que
tout nous mène aux deux-nous
et qu'à deux, nous-nous rapprochons du nou-mène et de nous-mêmes,
sans jamais vraiment l'atteindre.
Serait-on face à une noukta de la vie ?
Comme chaque samedi, regardez ce que les autres en disent.




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